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Sans cette beauté, aurais-je été prêtre ?

« Marchez comme des enfants de lumière »
(Épître aux Éphésiens, V, 8)

Parents, maîtres et éducateurs, nous avons pour mission de mener les âmes des enfants vers la Lumière qui sera le chemin de leur vie et leur bonheur. Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir quelques paroles de guides et de témoins pour éclairer notre propre route à l'aune de cette parole de saint Thomas d'Aquin : “Ne regarde pas à celui qui parle, mais tout ce que tu entends de bon, confie-le à ta mémoire.” (Seize conseils pour acquérir le trésor de la science). Bonne lecture !

« Si nous voulons une foi vivante dans nos églises, alors nos messes, nos fêtes religieuses, nos Pardons se doivent d’être empreints de beauté. Seule, la langue bretonne et ses splendides cantiques, unie au chant grégorien éviteront qu’un jour leurs murs deviennent ceux de leurs tombeaux. »

Abbé PERROT (1877-1943)
Prêtre, chantre de la Bretagne, assassiné en 1943

« Je n’ai jamais oublié que, si c’est la grande foi de mes parents qui m’a conduit vers le sacerdoce, c’est aussi la beauté de la liturgie, du chant grégorien, de nos cantiques bretons, de nos bannières, de nos croix d’or, de nos retables, des vases sacrés et des ornements, des vitraux, de nos églises et de nos calvaires, toutes choses qui fascinaient mon esprit, mon âme, mon coeur. Sans cette beauté, aurais-je été prêtre ? Ce n’est pas certain. Je me souvenais qu’Auguste Brizeux, le chantre de la Bretagne croyante, dans ses souvenirs, évoquait avec nostalgie le petit choriste qu’il fut à l’église d’Arzano : “Vain orgueil de vouloir tout connaître ! Mon Dieu, le vrai savoir, je le savais peut-être lorsqu’à douze ans, je chantais dans le choeur !” »

Abbé PERROT (1877-1943)
Prêtre, chantre de la Bretagne, assassiné en 1943


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