(Épître aux Éphésiens, V, 8)
Parents, maîtres et éducateurs, nous avons pour mission de mener les âmes des enfants vers la Lumière qui sera le chemin de leur vie et leur bonheur. Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir quelques paroles de guides et de témoins pour éclairer notre propre route à l'aune de cette parole de saint Thomas d'Aquin : “Ne regarde pas à celui qui parle, mais tout ce que tu entends de bon, confie-le à ta mémoire.” (Seize conseils pour acquérir le trésor de la science). Bonne lecture !

La femme ne modifie jamais rien, positivement, ni la nature, ni l’histoire, ni les paysages, ni les choses, ni les hommes qui gravitent autour d’elle. Mais la femme transfigure tout, absolument tout, par sa seule présence.
Virgil Gheorghiu (1916-1992)
Écrivain
« Mettre le couvert est un acte de femme. La femme est elle-même, tout entière, dans ces gestes ; pour tous les gens de la maison, une femme qui met le couvert est pareille à la terre qui fait pousser les fleurs, les plantes. On est toujours trop occupé pour regarder avec quel génie artistique le printemps, l’été et l’automne préparent les fruits, les légumes, les céréales, les fleurs, les arbres, les champs et la vigne. C’est avec le même génie créateur des saisons que toutes les femmes de la terre préparent la table ; ces gestes sont automatiques, car ils viennent du tréfonds de la nature féminine. Ce sont des gestes discrets mais exacts comme une opération d’arithmétique. La femme, comme les acteurs de génie, connaît chaque geste et chaque mouvement et les accomplit sans y penser. Tout naturellement. Comme l’eau d’une rivière coule, sans jamais penser qu’elle coule, ni pourquoi elle coule… La femme est pareille. »
Virgil Gheorghiu (1916-1992)
Écrivain
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