(Épître aux Éphésiens, V, 8)
Parents, maîtres et éducateurs, nous avons pour mission de mener les âmes des enfants vers la Lumière qui sera le chemin de leur vie et leur bonheur. Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir quelques paroles de guides et de témoins pour éclairer notre propre route à l'aune de cette parole de saint Thomas d'Aquin : “Ne regarde pas à celui qui parle, mais tout ce que tu entends de bon, confie-le à ta mémoire.” (Seize conseils pour acquérir le trésor de la science). Bonne lecture !
Les cérémonies à Saint-Pierre… ça nous transportait vraiment, on avait l’impression qu’on n’était plus sur terre dans cette basilique Saint-Pierre où tout respirait la foi en Notre-Seigneur… C’était vraiment l’Église vivante chantant les louanges de Dieu, magnifiant Notre Seigneur Jésus-Christ dans les saints. Tout cela était très beau. Nous vénérions le Saint-Père, c’était pour nous aussi quelque chose d’assez unique de pouvoir faire le séminaire à côté du pape. Et Dieu sait si nous avons appris à aimer le Souverain Pontife, le vicaire du Christ ! Les contacts qu’on pouvait avoir avec les personnes qui représentaient les plus hautes autorités de l’Église étaient vraiment édifiants. Je me souviens – comme ça, un petit souvenir – d’une messe pontificale à Saint-Pierre où pontifiait le cardinal Merry del Val, eh bien, la manière dont il officiait était proprement édifiante. On voyait des hommes de foi, la foi qui respirait dans ces personnalités de l’Église.
Mgr Lefebvre (1905-1991)
Archevêque
« Nous avons tous éprouvé la simplicité de Monseigneur, sa pudeur, sa discrétion sur lui-même. Désintéressé, il ne prêtait guère attention à sa personne. Humble, il n’aimait guère se raconter. Toutefois, lorsqu’on l’y poussait, il évoquait volontiers ses souvenirs, préférant par-dessus tout ceux de ses aventures africaines. Lorsqu’il retrouvait pour nous Totor, Félix, la citerne de vin sur la place du village, la colonne qu’il dirigeait pendant la guerre à la recherche des Italiens, l’Exultet de Dakar etc., c’était le rire jusqu’aux larmes, mais peu ou pas du tout de confidences sur sa vie intérieure, peu de considérations mystiques. Il gardait pudiquement le secret de Dieu, nous laissant deviner et profiter de sa vie d’union… Sa fin fut à l’image de sa vie : centrée sur la foi, simple, discrète, pudique. Pas de message spirituel, pas de novissima verba… quelques réflexions, apparemment banales, dont la signification ne prend de valeur qu’aujourd’hui, mises en rapport avec sa mort. »
Monsieur l’abbé Michel Simoulin (1943-2025)
Prêtre
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