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Tendresse et fermeté

« Marchez comme des enfants de lumière »
(Épître aux Éphésiens, V, 8)

Parents, maîtres et éducateurs, nous avons pour mission de mener les âmes des enfants vers la Lumière qui sera le chemin de leur vie et leur bonheur. Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir quelques paroles de guides et de témoins pour éclairer notre propre route à l'aune de cette parole de saint Thomas d'Aquin : “Ne regarde pas à celui qui parle, mais tout ce que tu entends de bon, confie-le à ta mémoire.” (Seize conseils pour acquérir le trésor de la science). Bonne lecture !

Je suis devenu père d’une nombreuse famille, et, du matin jusqu’au soir, ces petits sont pendus à ma robe. Les journées s’écoulent comme des minutes. Il faut rire avec celui-ci, essuyer une larme dans l’œil de cet autre qui pense à sa mère absente, faire de la philosophie avec un troisième, parler du Bon Dieu à tous. C’est une sollicitude de tous les instants : mais l’amour la rend douce, et je les aime tant, ces chers petits, que je ne pourrais plus me passer d’eux. Je n’ai jamais été aussi heureux depuis que je suis religieux.

Père Chocarne (1826-1895)
Dominicain

« L’éducation exige à la fois de la tendresse et de la fermeté. Elle doit éviter l’idolâtrie qui pardonne tout et caresse tout, autant que la sévérité qui rebute par sa constance et ferme le cœur. De nos jours, c’est la mollesse qui gâte le plus l’éducation. On était peut-être plus sévère qu’il ne fallait, on l’est aujourd’hui trop peu. Je crois qu’il faut éviter de garder un enfant trop longtemps à l’ombre du foyer domestique. A sept ans, les princes passaient des mains des femmes à celles d’un gouverneur. C’est à peu près l’âge où l’enfant doit être sevré des douceurs de la vie de famille pour s’exercer sous des maîtres et avec des égaux aux luttes et aux épreuves de la vie. »

Père Lacordaire (1802-1861)
Dominicain


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