(Épître aux Éphésiens, V, 8)
Parents, maîtres et éducateurs, nous avons pour mission de mener les âmes des enfants vers la Lumière qui sera le chemin de leur vie et leur bonheur. Chaque semaine, nous vous proposons de découvrir quelques paroles de guides et de témoins pour éclairer notre propre route à l'aune de cette parole de saint Thomas d'Aquin : “Ne regarde pas à celui qui parle, mais tout ce que tu entends de bon, confie-le à ta mémoire.” (Seize conseils pour acquérir le trésor de la science). Bonne lecture !
J’ai appris les premiers pas d’Odile dans la vie surnaturelle. Cet événement, célébré avec le maximum de simplicité et de confiance, me rapproche beaucoup encore de chez moi, et il est pour moi dans mon éloignement une source de bonheur. Il ne servait à rien de le retarder. À la fraîcheur d’un enfant, il n’est pas souhaitable d’opposer les faibles raisonnements des grandes personnes. L’Amour de Jésus dans cette âme la remplira et la guidera. Le plus tôt est le mieux : « Laissez venir à moi les petits enfants ». Telle est également la recommandation expresse des souverains Pontifes, Pie X en particulier.
Gérard (1921-1957) et Colette de Cathelineau
Entré au Prytanée militaire de La Flèche en 1940, il appartient à la Promotion Croix de Provence de l’E.S.M de 1942. Il épouse, le 13 juillet 1946, Colette Plassard. Après deux séjours en Indochine, il rejoint en 1956 le 121e Régiment d’Infanterie Alpine en Algérie. Le 12 juillet 1957, il est tué en voulant protéger un adjudant de Gendarmerie qui était à ses côtés.
« Gérard n’avait point hésité dès les premiers temps de sa rencontre avec sa future fiancée à lui préciser quelle place il lui ferait dans la hiérarchie de ses amours : « Dieu d’abord, avant tout et par-dessus tout. Puis ma patrie dont je suis le serviteur. Et vous ensuite. Mais ces deux amours primordiaux auxquels un chrétien doublé d’un soldat doit savoir subordonner le reste, bien loin de porter atteinte à la ferveur de notre intimité, y ajoutera encore. C’est parce que nous poursuivrons côte à côte le même idéal que de notre vie tout entière, identiquement rythmée, émanera une harmonie sans dissonance. »
Gérard (1921-1957) et Colette de Cathelineau
Entré au Prytanée militaire de La Flèche en 1940, il appartient à la Promotion Croix de Provence de l’E.S.M de 1942. Il épouse, le 13 juillet 1946, Colette Plassard. Après deux séjours en Indochine, il rejoint en 1956 le 121e Régiment d’Infanterie Alpine en Algérie. Le 12 juillet 1957, il est tué en voulant protéger un adjudant de Gendarmerie qui était à ses côtés.
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